L’audit légal a travers le benchmarking international ,dépend de nombreux facteurs, il dépend notamment des Contrôles qui sont exercés sur les conditions d’exercice de la profession et sur l’activité Elle-même ainsi que de l’environnement économique sociale ,juridique et organisationnel des entreprises audites.
L’objectif de notre recherche est d’examiner si les cadres réglementaires et professionnels
de l’audit légal et sa réalité à travers le benchmarking international en l’occurrence « l’Ecole française de comptabilité » sont similaires. L’analyse et la revue des textes réglementaires et professionnels, permettant d’affirmer si la profession est partout réglementé et contrôlé à des degrés divers .la référence au modèle français est très présente dans les pays d’Afrique Francophone, même s’il n’est plus le modèle unique. La réglementation et les pratiques Marocaine ne sont pas exclues du model Français.
Cependant les missions que s’assignent les organismes professionnels de réglementation et de contrôle sont légèrement différentes.
Nous examinerons l’aspect normatif de l’audit légal et sa réalité à travers le benchmarking international en l’occurrence le model Français.
A- Aspects Normatifs de l’audit :
La mondialisation des économies, notamment des marchés financiers, milite en faveur d’un rapprochement des normes professionnelles d’audit. C’est dans ce contexte que nous allons mener notre recherche sur la pratique des normes internationale particulièrement en France,
Les Scandales financiers médiatiques, tel celui de l’affaire Enron, ont relancé le débat sur la
Qualité du contrôle légal et incité les pouvoirs publics à réagir pour répondre aux préoccupations de l’environnement économique et financier.
A la lumière de notre lecture sur les normes international, les pratiques d’audit ne sont pas similaires et connaissent du retard et ce en raison de la réalité du développement économique des pays, de la nature de la culture linguistique ; pays francophones ou anglo-saxons et l’influence de l’environnement politique, juridique et social, c’est-à-dire les spécificités nationales des pays dans lesquels cette activité est exercée.
En Afrique plusieurs facteurs expliquent ce retard. Il n’y a pas eu un véritable capitalisme industriel africain pour favoriser l’activité d’audit dont l’objectif initial est de donner des garanties aux propriétaires de l’entreprise quant à la régularité et à la sincérité des documents produits par les dirigeants. Les rares entreprises privées sont familiales. Il existe certes des entreprises assez importantes mais elles appartiennent à l’Etat et le statut public de ces entreprises les soumettait au contrôle financier exercé par les Inspecteurs-vérificateurs du Ministère des Finances. Enfin, le manque de structure organisationnelle et de systèmes de contrôle interne dans la plupart des entreprises contribuait à rendre l’exercice du CAC difficile, si ce n’est périlleux (Causse, 1991 et 1992).
En effet, si dans les pays développés on a pu parler d’une « société de l’audit » (Power,1997), l’audit ne prend pied véritablement en Afrique que dans les années 1980-1990.Comme dans la plupart des autres pays, le cadre légal et institutionnel de la profession de CAC ainsi que l’organisation du contrôle de la qualité de l’audit légal, sont anciens.
L’Afrique francophone et en l’occurrence le Maroc continue soit d’appliquer purement et simplement les normes comptables françaises soit de s’en inspirer.
Par contre, le Canada malgré son appartenance à la francophonie, est plus proche géographiquement, culturellement et économiquement des USA. On peut estimer d’ores que : le cadre réglementaire de l’audit légal au Canada diffère fortement du modèle français.
En France le statut légal de l’audit réside dans le fait que la mission qui est exclusivement assurée par le CAC, est régie par des textes législatifs et a un caractère obligatoire et annuel.