Immobilier et incitations fiscales : l'après-2020

A l’approche de l’arrivée à terme, en 2020, des incitations fiscales destinées à l’immobilier, la fédération des promoteurs immobiliers s’inquiète du mutisme de l’Etat face à ses doléances. Elle estime que le secteur a encore besoin de mesures incitatives, notamment pour le sortir de la crise qu’il endure.
Le compte à rebours est lancé. L’année 2020 sera le dernier exercice plein où les promoteurs immobiliers pourront bénéficier des exonérations fiscales liées à la réalisation de logements sociaux. Une échéance appréhendée aussi bien par les professionnels de l’immobilier que par les opérateurs économiques, qui considèrent l’immobilier comme une véritable locomotive économique.
Si la dernière édition du Conseil national de l’habitat, tenue en octobre dernier, a débouché sur un projet de feuille de route du ministère de tutelle; il faut dire que les promoteurs immobiliers sont dans le flou depuis. Car sans incitations fiscales, leur business model tombera à l’eau et ils seront incapables de produire un logement social à un prix adapté aux besoins du marché. Surtout que d’autres niches ont besoin d’être servies, comme les logements de moyen standing, avancent ils.
Pour les promoteurs, sans incitations étatiques (fiscales ou autres), le secteur ne pourra pas se relever, ni offrir des logements adaptés à l’offre.
Les difficultés que connait le secteur actuellement rendent la situation très critique: « C’est un secteur vital et important pour l’économie nationale. L’arrivée à terme du programme des incitations fiscales va empirer la situation ».